A un an des élections
municipales, pour qu’Europe Ecologie Les Verts réussisse cette échéance à
Paris, je suis convaincu que trois idées majeures doivent orienter notre
action.
Un parti : ouvert sur la
société
Avant tout, il faut regarder la
nature de nos succès et défaites. Chaque fois que nous nous sommes présentés
devant les électeurs en portant un projet ouvert sur la société, intégrant de
nombreuses personnes issues de la société civile mettant en pratique la pensée
écologiste, nous avons réalisés d’excellents scores : 16% aux européenne
de 2009, 13% aux élections régionales de 2011. Par contre chaque campagne
repliée sur notre appareil politique s’est traduite par un échec.
Pour réussir en 2014, ouvrons le
parti sur la société. Nous devrons associer les habitants de la métropole
parisienne à toutes les étapes de la campagne : lors de l’élaboration
participative de notre programme, de l’organisation de primaires pour la
désignation de notre tête de liste, et bien sûr en intégrant sur nos listes des
candidat-e-s issu-e-s de la société civile.
Un projet : la transition
écologique de l’agglomération parisienne
Les électeurs attendent de nous,
non pas le catalogue des grandes peurs et interdictions constitutif de la
pureté écologiste mais bien de tracer la voie vers un modèle de société
alternatif. A tous les niveaux, la pensée écologiste ne cesse de susciter des
projets qui remettent en cause le modèle dominant. La transition écologique a
déjà commencé. Quelle sera la métropole parisienne en 2030 ? C’est bien à
cette question qu’il faut répondre, et non tomber dans le piège de tenter
systématiquement de se « démarquer » de nos concurrents ou
adversaires. Environnement, cadre de vie, logement, consommation, transport,
santé, nous devons revisiter l’ensemble de nos politiques pour les placer en
situation de relever un double défi. Le premier, celui de la métropole, seul
niveau territorial efficace capable de permettre de relever le second : la
transition écologique de l’agglomération parisienne avec pour objectif Paris Métropole 2030.
Des candidat-e-s :
renouvelé-e-s et paritaires
La majorité des élu-e-s EELV au
conseil de Paris assument une fonction élective depuis 2 ou 3 mandatures. Le
non cumul dans le temps est un sujet complexe. Je ne suis pas partisan d’un
nouveau règlement en la matière, car c’est aussi une question de responsabilité
individuelle des candidats, mais aussi des militants qui les investissent.
C’est pourquoi, à titre personnel, je ne souhaite pas être tête de liste, que
cela soit au niveau parisien ou dans mon arrondissement, le 14e. Je
proposerai ma candidature pour la seconde place, une position qui en 2008 ne
permettait pas d’être élu conseiller de Paris.
Eviter les « baronnies locales »,
permettre le renouvellement, autant de valeurs essentielles que nous avons
toujours défendues. Dans chaque arrondissement, des compétences tentent
d’émerger, à nous de leur permettre de devenir élu-e ! Et cette fois ci,
il ne faudra pas envoyer les femmes uniquement dans les territoires de
conquête, si nous souhaitons réellement obtenir un groupe d’élu-e-s strictement
paritaire.
Aujourd’hui, plusieurs
candidat-e-s se sont déclaré-e-s pour l’investiture écologiste. Ce moment de
débat qui s’ouvre jusqu’à l’été prochain est important. J’ai décidé d’y participer activement et d’y soutenir Bernard Jomier,
élu d’arrondissement et lanceur d’alerte à l’origine de l’appel des médecins
sur la qualité de l’air. C’est pour moi la personne qui peut et doit aujourd’hui
porter ce projet de transition écologique pour Paris : un projet ouvert sur la
société, à l’échelle du Grand Paris, avec un personnel politique renouvelé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire