27 mars 2013

Avec Bernard Jomier, pour un Paris écologiste en 2014.



A un an des élections municipales, pour qu’Europe Ecologie Les Verts réussisse cette échéance à Paris, je suis convaincu que trois idées majeures doivent orienter notre action.


Un parti : ouvert sur la société

Avant tout, il faut regarder la nature de nos succès et défaites. Chaque fois que nous nous sommes présentés devant les électeurs en portant un projet ouvert sur la société, intégrant de nombreuses personnes issues de la société civile mettant en pratique la pensée écologiste, nous avons réalisés d’excellents scores : 16% aux européenne de 2009, 13% aux élections régionales de 2011. Par contre chaque campagne repliée sur notre appareil politique s’est traduite par un échec.
Pour réussir en 2014, ouvrons le parti sur la société. Nous devrons associer les habitants de la métropole parisienne à toutes les étapes de la campagne : lors de l’élaboration participative de notre programme, de l’organisation de primaires pour la désignation de notre tête de liste, et bien sûr en intégrant sur nos listes des candidat-e-s issu-e-s de la société civile.

Un projet : la transition écologique de l’agglomération parisienne

Les électeurs attendent de nous, non pas le catalogue des grandes peurs et interdictions constitutif de la pureté écologiste mais bien de tracer la voie vers un modèle de société alternatif. A tous les niveaux, la pensée écologiste ne cesse de susciter des projets qui remettent en cause le modèle dominant. La transition écologique a déjà commencé. Quelle sera la métropole parisienne en 2030 ? C’est bien à cette question qu’il faut répondre, et non tomber dans le piège de tenter systématiquement de se « démarquer » de nos concurrents ou adversaires. Environnement, cadre de vie, logement, consommation, transport, santé, nous devons revisiter l’ensemble de nos politiques pour les placer en situation de relever un double défi. Le premier, celui de la métropole, seul niveau territorial efficace capable de permettre de relever le second : la transition écologique de l’agglomération parisienne avec  pour objectif Paris Métropole 2030.


Des candidat-e-s : renouvelé-e-s et paritaires

La majorité des élu-e-s EELV au conseil de Paris assument une fonction élective depuis 2 ou 3 mandatures. Le non cumul dans le temps est un sujet complexe. Je ne suis pas partisan d’un nouveau règlement en la matière, car c’est aussi une question de responsabilité individuelle des candidats, mais aussi des militants qui les investissent. C’est pourquoi, à titre personnel, je ne souhaite pas être tête de liste, que cela soit au niveau parisien ou dans mon arrondissement, le 14e. Je proposerai ma candidature pour la seconde place, une position qui en 2008 ne permettait pas d’être élu conseiller de Paris.

Eviter les « baronnies locales », permettre le renouvellement, autant de valeurs essentielles que nous avons toujours défendues. Dans chaque arrondissement, des compétences tentent d’émerger, à nous de leur permettre de devenir élu-e ! Et cette fois ci, il ne faudra pas envoyer les femmes uniquement dans les territoires de conquête, si nous souhaitons réellement obtenir un groupe d’élu-e-s strictement paritaire.

Aujourd’hui, plusieurs candidat-e-s se sont déclaré-e-s pour l’investiture écologiste. Ce moment de débat qui s’ouvre jusqu’à l’été prochain est important. J’ai décidé d’y participer activement et d’y soutenir Bernard Jomier, élu d’arrondissement et lanceur d’alerte à l’origine de l’appel des médecins sur la qualité de l’air. C’est pour moi la personne qui peut et doit aujourd’hui porter ce projet de transition écologique pour Paris : un projet ouvert sur la société, à l’échelle du Grand Paris, avec un personnel politique renouvelé.

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