Dans le cadre de la signature de la troisième charte parisienne de téléphonie mobile, j'ai publié avec Mao Peninou, adjoint chargé de la qualité des services municipaux, une tribune publiée dans le JDD, le 11 octobre dernier.
Face au développement exponentiel de la téléphonie et de l'internet mobiles, à son modèle concurrentiel de déploiement d'antennes relais et aux enjeux sanitaires, les collectivités locales ont peu de prises. Le secteur est soumis au cadre réglementaire européen. L'instauration d'une charte de bonnes pratiques, seul outil à leur disposition, ne saurait suffire. Or, c'est sur leur territoire et leurs toits que se déploie la concurrence acharnée des différents opérateurs. Il devient nécessaire de repenser la gouvernance en la matière. L'Etat doit prendre ses responsabilités. Mao Peninou et moi appelons à la mutualisation des sites et des antennes confiée à un opérateur public et à l'interopérabilité entre les réseaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire