Voici mon communiqué de presse suite à la publication de l'étude d'Airparif portant sur l'exposition aux polluants atmosphériques des étblissements publics sensibles.
Exposition des Parisiens à la pollution atmosphérique :
Une nouvelle étude confirme l’urgence à agir et place les pouvoirs publics locaux et nationaux face à une lourde responsabilité.
Une nouvelle étude confirme l’urgence à agir et place les pouvoirs publics locaux et nationaux face à une lourde responsabilité.
A l’occasion des Assises régionales de l’air organisées par le Conseil Régional d’Ile de France, Airparif a rendu public aujourd’hui une étude portant sur l’exposition aux polluants atmosphériques des établissements d’Ile de France recevant des publics sensibles (crèches, écoles, hôpitaux, établissements pour personnes âgées, etc.).
Il ressort notamment qu’ « un dépassement de l’ensemble des normes pour les trois polluants majeurs (particules, dioxyde d’azote et benzène) est observé pour les établissements qui sont en moyenne implantés à moins de 40 m d’un axe important soit 128 école (près de 28 000 élèves de maternelles et primaires), 85 crèches (3250 places), 66 hôpitaux (6700 lits) et 36 hébergements pour personnes âgées (2500 places). Les trois-quarts de ces établissements sont situés à Paris ».
Alors que le tribut sanitaire de ces polluants est aujourd’hui reconnu, 42 000 morts par an selon l’OMS, 40% de cas d'asthme en plus depuis vingt ans, et 2,5 millions de personnes en insuffisance respiratoire en France, les résultats de cette étude confirment une fois de plus la situation extrêmement préoccupante pour les Franciliens et plus particulièrement pour les Parisiens, où se concentrent les axes routiers vecteurs essentiels de la pollution de l’air.
Tandis que la France est toujours sous le joug d’une condamnation européenne record de plusieurs centaines de milliers d’Euros, ces résultats viennent appuyer les engagements pris par la mairie de Paris lors du dernier Conseil pour limiter la vitesse et interdire dès septembre 2014 les voitures de plus de 17 ans sur le territoire métropolitain.
Pour René Dutrey, adjoint au Maire de Paris chargé de l’environnement, « avec 70% du parc diésélisé, il est urgent que chacun prenne ses responsabilités. Au niveau local les communes de la métropole parisienne doivent interdire les véhicules les plus polluants. Au niveau national, le gouvernement doit engager un plan pour sortir du diesel ».
Article paru dans Metro
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