C’est un dossier immobilier autour duquel défenseurs du patrimoine et promoteurs s’affrontent depuis près d’une décennie. Et le bras de fer est loin d’être achevé. Le sort de la ferme de Montsouris (la dernière des 500 anciennes exploitations agricoles de la capitale à ne pas avoir été rasée) devrait à nouveau s’inviter au cœur des débats, ce soir lors du conseil d’arrondissement du XIVe.
Les élus du groupe Europe Ecologie-les Verts (EELV), soutenus par leurs collègues de l’opposition UMP, vont en effet déposer un vœu pour demander à la mairie de Paris de s’opposer à une nouvelle autorisation de travaux sur le site. « Lancer ce chantier équivaudrait à signer l’arrêt de mort de la ferme de Montsouris », résument les défenseurs de cet ensemble de bâtiments datant de 1890.
Composées de maisons murées du côté de la rue de la Tombe-Issoire et d’une grange surplombée par des immeubles modernes en fond de cour, la ferme de Montsouris (et ses 2700 m2 de terrains!) aiguise les appétits de la Soferim, propriétaire de la parcelle depuis 2003.
Mais le projet d’immeubles que le promoteur compte y construire s’est jusqu’à présent heurté à un obstacle de taille : l’existence sous l’intégralité du terrain de carrières médiévales qui ont été classées monument historique.
« Le promoteur avait demandé plusieurs autorisations de travaux dans les carrières (pour pouvoir construire au-dessus) au ministère de la Culture. Elles avaient toutes été soit refusées, soit cassées par la justice », rappelle Thomas Dufresnes, le président du Collectif de la ferme de Montsouris, qui rassemble une quarantaine d’associations et qui ne compte plus les contentieux engagés avec la Soferim. « Malheureusement, une nouvelle demande de travaux vient d’être accordée par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles). De son côté, la mairie de Paris a accordé des permis de démolir pour les bâtiments situés du côté de la rue de la Tombe-Issoire », conclut le militant associatif, très pessimiste pour l’avenir de la ferme.
« Sous couvert de restauration des carrières, l’autorisation de travaux prévoit des injections de béton, la construction de 12 piliers maçonnés et d’un mur de soutènement de 100 m. Il faut faire annuler ce projet destructeur pour le patrimoine de notre arrondissement », estime René Dutrey, élu EELV qui présentera le vœu ce soir au conseil d’arrondissement.
« Ces travaux dans les carrières n’ont pour but que de servir de fondation aux futurs immeubles prévus par le promoteur, ajoute Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère régionale UMP. S’il bénéficie de l’abstention bienveillante de la mairie de Paris, la ferme de Montsouris sera rasée », déplore-t-elle.
Les élus du groupe Europe Ecologie-les Verts (EELV), soutenus par leurs collègues de l’opposition UMP, vont en effet déposer un vœu pour demander à la mairie de Paris de s’opposer à une nouvelle autorisation de travaux sur le site. « Lancer ce chantier équivaudrait à signer l’arrêt de mort de la ferme de Montsouris », résument les défenseurs de cet ensemble de bâtiments datant de 1890.
Composées de maisons murées du côté de la rue de la Tombe-Issoire et d’une grange surplombée par des immeubles modernes en fond de cour, la ferme de Montsouris (et ses 2700 m2 de terrains!) aiguise les appétits de la Soferim, propriétaire de la parcelle depuis 2003.
Mais le projet d’immeubles que le promoteur compte y construire s’est jusqu’à présent heurté à un obstacle de taille : l’existence sous l’intégralité du terrain de carrières médiévales qui ont été classées monument historique.
« Le promoteur avait demandé plusieurs autorisations de travaux dans les carrières (pour pouvoir construire au-dessus) au ministère de la Culture. Elles avaient toutes été soit refusées, soit cassées par la justice », rappelle Thomas Dufresnes, le président du Collectif de la ferme de Montsouris, qui rassemble une quarantaine d’associations et qui ne compte plus les contentieux engagés avec la Soferim. « Malheureusement, une nouvelle demande de travaux vient d’être accordée par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles). De son côté, la mairie de Paris a accordé des permis de démolir pour les bâtiments situés du côté de la rue de la Tombe-Issoire », conclut le militant associatif, très pessimiste pour l’avenir de la ferme.
« Sous couvert de restauration des carrières, l’autorisation de travaux prévoit des injections de béton, la construction de 12 piliers maçonnés et d’un mur de soutènement de 100 m. Il faut faire annuler ce projet destructeur pour le patrimoine de notre arrondissement », estime René Dutrey, élu EELV qui présentera le vœu ce soir au conseil d’arrondissement.
« Ces travaux dans les carrières n’ont pour but que de servir de fondation aux futurs immeubles prévus par le promoteur, ajoute Marie-Claire Carrère-Gée, conseillère régionale UMP. S’il bénéficie de l’abstention bienveillante de la mairie de Paris, la ferme de Montsouris sera rasée », déplore-t-elle.
Article à retrouver sur le site du journal "Le Parisien"
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